Avec le printemps, c’est plus facile. À chaque bourgeon, des encouragements. La douceur de l’air ralentit l’allure, on flâne en écoutant les amis ailés chanter je suis ici chez moi, je suis là-bas chez moi, et ça fait beaucoup de je d’espèces différentes sur le même territoire. Et moi, je ne fais que passer par chez eux et ça fait du bien.
On peut même s’arrêter pour tenter de s’assurer que c’est bien un serin cini qu’on a entendu. Parce que pourquoi pas, on n’est pas à 1 minute près.
Oui, ça fait du bien et ça faisait longtemps. Je suis content de cette sortie, parce qu’elle a duré un peu, parce que justement l’allure a permis une moyenne de fréquence cardiaque à peu près correcte, le tout avec une cadence qui commence à ressembler à quelque chose. Reste à continuer à être patient et à sortir régulièrement.
À bas la mort, vive la joie !