J’en ai entendu parler pour la 1re fois dans une vidéo de @Philoxime, dans laquelle il lisait le 1er chapitre du roman, certainement le meilleur chapitre du livre, peut-être même le seul chapitre qui vaille la peine d’être lu. J’exagère peut-être, il y a d’autres passages que j’ai trouvé sympa. Mais ça reste des moments rares dans un livre trop long, décousu, sans imaginaire ou presque, et de manière étonnante, peu vraisemblable, ni même enthousiasmant. Et puis, il y a une place bien trop vaste donnée aux techno-solutions à la fois démesurées, pas à la hauteur, souvent morbides.
Je ne sais pas même pourquoi je me suis forcé à le terminer. Et je n’écris ce billet que pour encourager quelqu’un qui passerait là et qui n’aurait que moyennement envie de le lire, de ne pas le faire. C’est quand même rare que j’ai un avis de ce genre sur une lecture, je suis en général bon public, et je suis capable de m’enfiler des pavés au goût connu d’avance, ou alors pas si convaincant que cela, la preuve j’ai réussi à le lire, mais presque sans aucun plaisir.
Bref, passe ton chemin. Tu as certainement mieux à faire. Au moins je l’ai emprunté en bibliothèque, ça réduit un peu le gaspillage. D’ailleurs, le livre a été emballé dans une couverture plastique estampillée développement durable. On n’en sort pas.
Robinson, Kim Stanley, 2023. Le ministère du Futur. Paris : Bragelonne. Bragelonne SF. ISBN 979-10-281-2086-3.