« Dis, qu’est-ce que t’écoutes en ce moment ? »

Alors que le train, ami délaissé, ami retrouvé, glisse sous le soleil de février, me présentant au loin les Alpes et leurs pâturages d’avalanches impartiales, la technique carbonée mais auxiliaire baigne mes percepteurs dans une solution m-basique, musique à la complexité masquée, comme il se doit dans nos temps pandémiques.

L’anatomie d’un groove, sans autopsie, sans dissection, le loa est bien vivant, inaccessible au scalpel, se rit des règles parce qu’elles deviennent lui et autre, mouvant, changeant, la pensée court, le souffle libre, déroule la savane, la steppe, s’élance dans les vallées avec homo erectus et homo ergaster, à chacune sa mesure, battre le temps, à contre-millénaire relire, raconter l’histoire des femmes et des hommes que nous sommes depuis bien avant n’importe quel déesse ou dieu.

Anatomie d’un groove. Loanimal.